Famille Simon, éleveurs de Mérinos lorrain "Est-à-Laine"

Le troupeau a passé quelques semaines sur les plateaux calcaires du Parc Naturel de Lorraine et l'herbe commence à se faire rare. Il faut changer de pré.

La sortie ne se fait pas si facilement que prévu car certaines des anciennes agnelles ont entendu les bêlements de leurs mère ayant déjà commencé leur prochaine gestation dans la bergerie juste à côté.

Pour attirer le troupeau de nouveau sur la bonne route il faut s'aider du chien berger mais créer une diversion, par exemple un peu de foin appétissant, peut s'avérer efficace.

Lorsqu'elles se déplacent en troupeau les berbis se tiennent généralement bien à l'étroit et forment ainsi une belle coulée de laine qui dévale les pentes.

Dans la matiné, entre le changement de pré du troupeau et le paillage de la bergerie, nous avons chargé la laine qui attendait à l'abris du hangar.

Pour commencer notre projet de valorisation de la laine de Lorraine nous avons transformé environ 60 kilos de laine en suint, ce qui après plusieurs mois à donnée un vingtaine de vestes et blazers !

Au fond à gauche de la photo on aperçoit la Moselle qui coule vers Pagny et la gare de train. À mi-chemin se trouvera un pré où le troupeau restera une à deux semaines suivant la météo et la quantité d'herbe disponible.

Le Border-Collie se déplace en décrivant de grands cercles autour du troupeau en gardant toujours un œil sur son maitre qui communique avec lui par voix ou au sifflet (souvent un mélange des deux).

Début avril les toisons sont souvent légèrement noircies par les fines poussière présentent dans la bergerie durant l'hiver et qui se collent au suint.